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Julien Arnaud

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Julien Arnaud, présentateur du journal de 20 heures de TF1 pendant les vacances et du Grand soir tous les jours de 20h à 22h sur LCI (canal 26 de la TNT), est un Conflanais de cœur. Amoureux de sa ville et de l’information, il nous présente son métier et ses souvenirs de jeunesse.

Julien Arnaud, vous êtes un enfant de Conflans-Sainte-Honorine…

Effectivement, Conflans, c’est mon enfance, là où j’ai grandi, où j’ai passé une bonne vingtaine d’années. C’est à Conflans que j’ai eu tous mes copains, dont certains sont toujours mes amis aujourd’hui. En primaire, j’étais à l’école Paul-Bert, au collège j’étais à Montaigne, puis au lycée à Jules-Ferry.

Quel est le lieu de vos meilleurs souvenirs ?

J’ai une affection particulière pour le parc municipal. Gamin, j’ai beaucoup joué au tennis-club, qui est situé là-bas. C’est là où je passais tout mon temps libre, il y avait comme un parfum de Roland-Garros… J’y suis d’ailleurs retourné récemment et j’ai eu un peu de nostalgie à regarder les enfants prendre des cours et taper contre le mur. Je les ai vus se promener dans le parc derrière, c’est vraiment mon endroit favori.

Comment vous est venue l’envie de devenir journaliste ?

Très jeune, j’étais déjà un grand consommateur de presse. À l’âge ou mes copains écoutaient Big Fun, j’écoutais les grandes radios et les infos. Je voulais être un peu journaliste sans le savoir. Mais grandissant à Conflans, tout cela me paraissait très loin, je ne connaissais pas les chaînes de télé et je n’avais personne dans mon environnement qui travaillait dans cet univers. J’écrivais beaucoup quand même. Élève au collège Montaigne, j’adorais les rédactions « sujet libre » qui permettaient de travailler l’imagination et l’écriture.

Vous avez débuté comme stagiaire en presse quotidienne régionale, comment avez-vous eu l’opportunité de rejoindre la chaîne de télévision LCI ?

Cette formation me sert encore aujourd’hui, c’est évident. En presse quotidienne régionale, vous savez tout de suite ce qui intéresse ou pas le lecteur car vous le croisez tous les jours, il n’y a pas de filtre contrairement à la télé. Ces réflexes, vous les gardez tout au long de votre carrière. Ensuite, j’ai fait une école de commerce à Cergy puis une école de journalisme à Paris. L’un de mes professeurs travaillait à LCI et m’a demandé si cela m’intéressait, j’ai dit « bien sûr », c’est ainsi que l’histoire a commencé.

Comment êtes-vous parvenu au poste de présentateur du 20 heures de TF1 ?

Dans une carrière, il faut essayer de gagner aux concours de circonstance. Une année, TF1 a souhaité changer de présentateur du 20 heures pour l’été. Il y a eu une compétition interne à la chaîne, un casting en fait, que j’ai eu la chance de remporter. J’ai tenu l’antenne cet été-là et comme tout s’est bien passé, on m’a proposé de continuer.

Avez-vous eu déjà l’occasion de parler de Conflans sur LCI ou TF1 ?

Au moment des élections municipales par exemple. Dans la liste des villes qui basculaient, le nom de Conflans m’a interpellé, c’est vrai que tout au long de ma jeunesse on ne se posait même pas la question. Plus récemment, le départ de Paris-Nice a mis en avant Conflans. Mais j’ai un prisme un peu particulier. Dès que je vois quelque chose sur Conflans, je vais avoir tendance à ne pas vouloir le traiter pour éviter d’être dans le parti pris.

Pour terminer, quel est le souvenir qui vous a le plus marqué dans votre vie conflanaise ?

L’ouverture du lycée Jules-Ferry. À mon arrivée dans l’établissement, nous n’étions qu’entre élèves de seconde. C’était très particulier, tout le lycée nous appartenait. Nous nous sommes appropriés ce lieu. C’était une année très forte. Des liens se sont soudés entre les élèves. Aujourd’hui encore, nous en parlons avec mes amis de l’époque.

La citation :
« Élève au collège Montaigne, j’adorais les rédactions « sujet libre » qui permettaient de travailler l’imagination et l’écriture ».

À la volée :
Une personnalité : Nelson Mandela. Il est sorti de détention le jour de mes 16 ans. Je savais à cet instant que je voulais vivre ce genre d’évènement, et le raconter au plus grand nombre.

Un livre :
Cartel (Don Winslow), un narco-polar.

Un musicien :
Prince. Je l’ai vu à Bercy quand j’étais ado. Il avait fait un solo de 20 min sur chacun des instruments présents sur scène. Ébouriffant !

Un plat :
l’escalope milanaise.

Un programme TV :
Le Bureau des légendes, ma série du moment, sur le travail de la DGSE contre Daech.

J’aime :
les grands Bourgogne rouge, les polars, le golf

J’aime pas :
les brocantes, les feux de cheminée qui enfument la salle