Nommée Capitale de la batellerie il y a 160 ans, Conflans-Sainte-Honorine est située au confluent de la Seine et de l’Oise, à 25 km au nord-ouest de Paris.
Ville d’histoire riche d’un patrimoine exceptionnel, elle offre de nombreuses infrastructures et un cadre de vie remarquable. Avec plus de 36 000 habitants, c’est la septième ville du département des Yvelines.
Étymologie
Le nom de Conflans-Sainte-Honorine vient, d’une part, de sa situation géographique au confluent de la Seine et de l’Oise, et d’autre part, du nom d’une sainte de l’actuelle Normandie, martyrisée au IVe siècle après Jésus-Christ et dont les reliques ont été déposées à Conflans.
Armoiries
Le blason communal actuel se compose :
des armes de Castille d’après le sceau de la Reine Blanche (un château à trois tours), des armes de France (semis de fleurs de lys) d’après le sceau de Louis VIII et une allusion géographique (confluent de l’Oise et de la Seine), le tout sommé d’un château à trois tours formant couronne murale, accompagné à droite de pampre de vigne (dont Conflans est productrice) et à gauche de lauriers avec fruits (comme à tout passé glorieux).
Conflans en 6 dates
Conflans a été habitée dès l’époque néolithique. En effet, on y a découvert en 1872 une allée couverte qui a été transportée au musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, et en 1882, une sépulture mégalithique près de la première gare de Conflans, dans le quartier Fin-d’Oise.
876 : Des moines venus de Graville, près du Havre, déposent à Conflans les reliques de Sainte Honorine afin de les soustraire au pillage des Normands. À cette époque, au Moyen Âge, Conflans est un village protégé par un château fort en bois installé sur l’éperon calcaire qui domine la Seine, à un peu plus d’un kilomètre en amont du confluent.
1080 : Le prieuré est fondé par des moines venant de l’abbaye du Bec-Hellouin en Normandie pour abriter les reliques de Sainte Honorine. Il devient un centre de pèlerinage pendant sept siècles. L’une des principales ressources du prieuré et du seigneur de Conflans provient du « droit de travers » perçu sur les bateaux naviguant sur la Seine. Le seigneur de Beaumont édifie à la fin du XIe siècle le château de pierre appelé tour Montjoie, qui revient ensuite à la famille de Montmorency. Les derniers moines disparurent aux XVe et XVIe siècle.
1855 : La vocation batelière conflanaise suit la canalisation de la Seine avec notamment l’immersion, entre Paris et le confluent, d’une chaîne servant au touage des trains de péniches. L’obligation pour les bateliers d’y faire étape pour constituer les convois, génère de multiples activités.
1877 : La gare ouverte à Fin-d’Oise permet aux Parisiens de venir en villégiature. Puis, en 1892, celle créée sur la nouvelle ligne Argenteuil-Mantes, plus proche du village, facilite les échanges commerciaux et la création de nombreux lotissements, surtout à Chennevières.
1920 : L’industrie arrive à Conflans, principalement avec l’installation de l’usine des LTT, fabricant de câbles télégraphiques et téléphoniques. Après la disparition de cette société en 1985, des activités diversifiées se développent.

Rue de l'Hôtel de Ville

Le blason communal de Conflans
Liste des déportés – Conflans-Sainte-Honorine
René ALBERT
Adjudant FTPF*
Mort pour la France en déportation à Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne)
1911-1943
Jean BAILHOUX
Résistant « Armée secrète »
Mort en déportation à Sandbostel (Allemagne)
1916-1945
Alfred BERNARD
Résistant FTPF
Mort en déportation à Sankt Georgen an der Gusen (Autriche)
1889-1945
Robert BLASBERG
« Mort pour la France » en déportation à Auschwitz (Pologne)
1920-1942
Colbert BRUHIER
Pupille de la Nation
Résistant « Jade-Amicol »
Déporté à Buchenwald (Allemagne)
1913-1987
Christiane CHARUA-BORRAS dite « Cécile »
Résistante communiste
Déportée à Auschwitz (Pologne), Ravensbrück (Allemagne), Beendorf (Allemagne) et Sasel (Allemagne)
1915-2016
Désiré CLÉMENT
Soldat FFI
Interné à Aincourt (Val d’Oise)
« Mort pour la France » en déportation à Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne)
1879-1943
Pierre CORNIEUX
Travailleur à la LTT
Sous-Lieutenant FTPF
Déporté à Natzweiler-Struthof (Alsace) et à Dachau (Allemagne)
« Mort pour la France » en captivité à Vaihingen an der Enz (Allemagne)
1889-1945
Armand COUTISSON
Résistant « Ceux de la Libération »
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne)
« Mort pour la France » en déportation à Buchenwald (Allemagne)
1884-1945
René DEFERT
Sous-Lieutenant Réseau « Jade-Amicol »
Déporté à Buchenwald (Allemagne), Mauthausen (Autriche) et Linz (Autriche)
1914-1958
Louis DESVIGNES
Militant communiste
Interné à Aincourt (Val d’Oise)
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne) et Natzweiler-Struthof (Alsace)
« Mort pour la France » en déportation à Leonberg (Allemagne)
1908-1945
Famille FRAJENBERG
Morts en déportation à Auschwitz (Pologne) :
Israël FRAJENBERG
1889- 1944
Gitla AKERMAN-FRAJENBERG
1900- 1944
Frayda FRAJENBERG
1920- 1944
Henri FRAJENBERG
1929- 1944
Armand FRAJENBERG
1931- 1944
Jacques FRAJENBERG
1933- 1944
Déporté à Auschwitz (Pologne) :
Maurice FRAJENBERG
Déporté à Auschwitz (Pologne)
1924-2012
Albert JUDALÉ
Résistant FTPF
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne)
1905-1953
Fernand LECOQ
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne)
1904-1958
Gaston LE COUSIN
Résistant FTPF
Déporté à Auschwitz (Pologne) et Buchenwald (Allemagne)
Mort en déportation à Flossenbürg (Allemagne)
1914-1944
Jacques LORIOUX
Résistant FTPF
Déporté à Sachsenhausen-Orianenburg (Allemagne)
1903-1979
Emile MAY
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne)
1926-1981
Marcel PAUL
Résistant communiste « Organisation spéciale »
Déporté à Auschwitz (Pologne) et Buchenwald (Allemagne)
Président-Fondateur de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP)
Ancien Ministre
Ancien Député de la Haute-Vienne
1900-1982
Roland PARISÉ
Travailleur à la LTT
Résistant FTPF
Déporté à Natzweiler-Struthof (Alsace) et Dachau (Allemagne)
1922- ?
Alexis PIECQ
Déporté à Buchenwald (Allemagne) et Ellrich (Allemagne)
Disparu en déportation à Nordhausen (Allemagne)
« Mort pour la France »
1926-1945
Isaac POURNIK
Déporté à Aurigny (Iles Anglo-Normandes occupées)
Mort à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) des suites de sa déportation
1887-1944
Henri SPYSSCHAERT
Résistant communiste
Interné à Aincourt (Val d’Oise)
Déporté à Neuengamme (Allemagne)
Mort en déportation à Sandbostel (Allemagne)
1914-1945
Moïse TALBOT
Travailleur à la LTT
Résistant FTPF
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne)
1911- ?
Marcelin VITOUX
Résistant FTPF
Déporté à Sachsenhausen (Allemagne) et Lübeck (Allemagne)
1900-1966
Françoise ZAVADIL-ROBIN
Résistante « France libre à Argenteuil » puis « Manipule »
Déportée à Ravensbrück (Allemagne), Neuengamme (Allemagne) et Bergen-Belsen (Allemagne)
1923 – 2020
*FTPF : Franc-Tireur et Partisan Français
La Ville tient à remercier Jean Présent qui est l’une des sources principales de ces informations historiques.
Plaques de rue et plaques commémoratives
Retrouvez toutes les plaques de rue et plaques commémoratives de la ville de Conflans sur le site http://museedelaresistanceenligne.org/lieux/ en tapant Conflans dans le moteur de recherche.